A l’aube où blanchit la campagne,
les ténors répètent leurs solos,
sur le tempo de vos ex voto
A l’aube où blanchit la campagne,
leader d’opium en mal de podium
ils t’invitent au delirium
Les pavés de Venceslas
Brûlent encore sans épitaphe
Oubli le Lexomil
Prends de la révolte
Sous l’aube quand blanchit la campagne,
Prêchant dans le cortex de tes insomnies
ils suturent par le mépris
les bavures de l’homélie
Les pavés de Venceslas
Brûlent encore sans épitaphe
Oubli le Lexomil
Et prends de la révolte
Bastilles Vichy, giclées sécuritaires
Le champagne s’est occis
Dans les vers, les chimères
les massages identitaires
Dès l’aube,
Frère d’âme Rémi Malik
Remballe ton agonie
La rue est à nous
Sans autre rendez-vous
Les pavés de Venceslas
Brûlent encore sans épitaphe