RCFD : le rock indé entre Noir Désir, No One et Thiéfaine
Avec son rock indépendant, incisif et poétique, à mi-chemin entre Noir désir, No One Is Innocent et Hubert-Félix Thiéfaine, le groupe dijonnais RCFD vient de sortir « L’enfer du décor », son album huit titres.
Ryner Club Family Dead (RCFD) vient de sortir son troisième album enregistré au Studio Triphon à Dijon. Le nom du groupe, né en 2011 dans la cité des ducs, s’inspire de l’anarchiste individualiste et sociologue Han Ryner. Un homme sceptique sur l’efficacité des révolutions violentes, considérant qu’une société humaine ne peut se développer sans la révolution intérieure de chaque individu.
Bientôt une tournée dans l’Ouest ?
À mi-chemin entre Noir Désir, No One Is Innocent et Hubert-Félix Thiéfaine, le groupe de rock indépendant peaufine son répertoire, avec comme moteur l’écriture du chanteur Francis alias »Flach ». Leurs textes ? « C’est de la poésie révoltée, du romantisme social, avec des mots bien trouvés et bien sentis » rapporte le guitariste harmoniciste Jack. « Ça fait un peu film à chaque fois, avec des successions de clichés qui donnent une ambiance très particulière aux paroles. »
Le groupe a donné une quarantaine de concerts, dans des bars locaux, à la Vapeur, à la Péniche Cancale ou encore place du Bareuzai, à Dijon, pour la dernière fête de la musique… Il s’est aussi produit au musée des Beaux-arts de Dole, dans une abbaye à Auxerre, dans un club en Allemagne… « On aimerait tourner beaucoup plus ! » s’exclame Flach. Le groupe vient de sortir son troisième opus, un album huit titres, intitulé L’enfer du décor , qui fait suite à deux EP. Une date est d’ores et déjà prévue en mars en Lorraine. Le Ryner Club Family Dead espère aussi jouer à Besançon et faire une tournée dans l’ouest de la France en démarrant de Rennes, où sa musique est bien perçue : « On a eu quelques chroniques dans les fanzines ! »
Anne-Françoise Bailly – Le Bien Public, “Dijon monte le son”