J’ ai vu la violence de votre indifférence
Le peuple oublié à l’autel de vos sociétés
J’ai vu l’indifférence ériger des potences
Au nom de l’unité d’une sainte moralité
J’ai vu vos potences blocs de peurs d’ignorances
De votre pensée clinique qui censure les critiques
J’ai vu la sirène qui se perd dans la nuit
J’ai vu l’arène qui a ses nostalgies
J’ai vu les flammes observant là-bas
Vos incendiaires maquetter leurs galas
J’ai vu la haine structurer les ébats
J’ai vu ta foi, tes œillères et ma croix
Alors j’irais demain les poches crevées
Sur les grèves, les pavés dénoncer vos marchés
Ou la viande humaine est soldée à l’ancienne
J’ai vu la dissidence inaudible à l’audience
Broyée par les deniers du culte siliconé
J’ai vu votre audience programmée sans nuances
Parterre d’inféodés à vos charmes bien huilés
J’ai vu la nuance sur vos lèvres méprisantes
Vos discours cathodiques à l’avenant et cyniques
J’ai vu la sirène qui se perd dans la nuit
J’ai vu l’arène qui a ses nostalgies
J’ai vu les flammes observant là-bas
Vos incendiaires maquetter leurs galas
J’ai vu la haine structurer les ébats
J’ai vu ta foi, tes œillères et ma croix
Alors j’irais demain les poches crevées
Sur les grèves, les pavés dénoncer vos marchés
Ou la viande humaine est soldée à l’ancienne
Alors j’irai demain les poches crevées
Sur les grèves, les pavés dénoncer vos marchés
Où la viande humaine est soldée à l’ancienne