La Roture à l’heure victorienne

Je me noie dans mes envies, surannées
Succès damnés de siècles bissextiles
Où les reines se shootent à l’absinthe,
Quand tu craches tes aigreurs sur blanche chapelle

Je te vois dans mes clichés, dépravée
Vierge féline, auréolée de banderilles ;
Clavecin, opium sous les balcons javellisés
Où résonne mécanique l’ombre de Satie

Je pleure ma foi dans ta chair isolée
Croix damnée, champ stylisé de jonquilles
J’enquille des jarres de Moloko climatisé
Quand mon agonie passe au JT

Emprisonné dans mes émois arithmétiques
A la lueur du fanal, déshydraté
J’égrène l’ivresse de mes angoisses bucoliques
Dans le salpêtre de mon cerveau customisé.

Je t’imagine IRMAVEP en redingote
Sniffant mon karma à travers la camisole,
A la sortie des lucioles, tu bricoles
Indifférente et sourde aux bruits de bottes.

Je pleure ma foi dans ta chair isolée
Croix damnée, champ stylisé de jonquilles
J’enquille des jarres de Moloko climatisé
Quand mon agonie passe au JT

Vassal en quête de destrier bicéphale,
Dandy aux favoris de cathédrale
Je stigmatise mes vaines éraflures
Dans les draps limpides de ta gerçure

Je m’insinue, sangsue corrompue,
Dans les dédales de ton sourire paradoxal,
Baron perché, lord des rues ,
Je m’immole sur ton temple hadal

Je pleure ma foi dans ta chair isolée
Croix damnée, champ stylisé de jonquilles
J’enquille des jarres de Moloko climatisé
Quand mon agonie passe au JT